BERNARD LAVILLIERS par Gert-Peter BRUCH :

 INTERVIEW EXCLUSIVE

Interview Réalisée le 18-03-2002

au théâtre " Les Gémeaux " de Sceaux

1ére PARTIE : Les Barbares

Un voile sombre et épais vient d’engloutir la salle. A l’instant précédent, les discussions anodines des quelques milliers de fauteuils s’entrechoquaient dans la plus grande confusion formant un brouhaha hypnotique. Cette nuit qui s’abat soudainement, telle un couperet de guillotine, engendre une clameur de corrida émanant de la foule avide et disparate, soudain poussée à l’unisson. Sur la scène, des ombres glissent avec assurance, se raidissant brusquement, pareils à des félins en attente de proies. D’un violent coup de semonce frappé comme la foudre, l’éclaireur, depuis son char d’assaut, lance sans sommation le début des hostilités. Ses baguettes aussi lourdes que des masses d’arme, semblent alors mettre en marche une gigantesque machinerie. Puis une fumée grandit, ectoplasme menaçant, percé de part et d’autre par des lames de lumière vivante. Mues depuis des miradors invisibles, les voilà qui lacèrent la scène à vive allure et de façon incohérente, comme sous l’influence d’un chorégraphe devenu fou. 

Dans cette atmosphère oppressante de guerre des machines façon Terminator, une voix lugubre de Big Brother au débit mécanique gicle, avec la détermination d’un doigt accusateur, sur le public figé. Encore étourdi par l’impact, on aperçoit peu à peu une silhouette découpée au scalpel qui se détache dans le contre-jour. Elle domine de sa stature et son mystère un étrange enchevêtrement de métal où instruments et accessoires prennent des allures de constructions futuristes. " O mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone " ; alors que la déflagration du refrain vient de retentir, un halo de lumière se fige sur le visage autoritaire du maître de guerre et le poursuit au moment où, tel un Mad Max survolté venant de briser ses chaînes, telle une statue déboulonnée pressée de se dégourdir les jambes, il se décide enfin à quitter son piédestal, se frayant un passage à la force de couplets sauvagement dégoupillés, prêts à vous exploser à la figure. 

Ni les assauts répétés du batteur, ni les ripostes fulgurantes du saxophoniste, ni même les envolées plaintives de la guitare ne peuvent entraver sa progression inexorable, et c’est par le devant de la scène qu’il s’extrait de ce piège de métal incandescent. A l’instar de l’offensive, le cessez-le-feu est brutal : d’un revers de la main, cette machine infernale est réduite au silence. Alors la voix, seule, lance un ultime défi, un dernier mot, qui sonne comme l’ordre donné à l’animal maîtrisé : "…docile ".

Ψ Ψ Ψ

GERT : Quand tu as commencé a imaginer le texte de la chanson " Les Barbares " parue en 1976, quels sont les premiers mots qui te sont venus à l’esprit ?

  - Bernard Lavilliers et G.P.Bruch -

BERNARD LAVILLIERS : les premiers de la chanson… en réalité ! Parce que… c’était très fort la première image. Maintenant je la chante trop souvent pour avoir l’innocence de la redécouverte. Et puis je voulais cette musique aussi parce que lorsque je l’ai enregistrée, je n’avais pas encore de groupe… mais enfin les premiers mots indiquaient que c’était une musique vraiment électrique, du pur rock. Enfin maintenant " rock " c’est devenu un terme générique pour des milliards de choses qui est même utilisé pour des musiques très acoustiques. 

Donc j’imaginais des arrangements très électriques dès le début : " les barbares habitaient dans les angles tranchants des cités exilées au large du bussiness… ". Déjà rien que dans ces quelques lignes, on a une image très forte, une image " physique ". Le terme lui-même de Barbare qui est aujourd’hui repris dans la presse à tout-va dans des expressions telles " les nouveaux barbares " n’était à l’époque pas usité. 

Je trouve qu’il y a une forme de barbarisme dans la musique par rapport aux mœurs de l’époque, celle de la petite gauche des socialistes et des communistes, l’ " établishment " qui comme son nom l’indique représentait un ordre des choses bien établit… on n'était pas du tout dans ce trip là ! 

Pour en revenir au texte, c’est vrai que ça s’enchaînait bien avec " ils rivaient leurs blousons d’étranges firmaments… ", c’est assez " Rimbaldien " en même temps, les barbares étaient décrits et habillés façon Mad Max alors que le film n’existait pas encore… Ils sont entourés de mystère, on ne sait pas d’où ils viennent… d’ailleurs à un moment donné dans le texte (ça c’est passé pour moi) il y a une correspondance entre l’usine, l’ambiance des laminoirs, la cité exilée, la nuit –parce qu’ils bossent la nuit- et cet enchaînement " ils rêvaient des tropiques, des tropiques tropicaux… "

 

C’est vrai qu’il y a une ambiance nocturne dans ce texte, ainsi lorsque le fils du patron vient narguer les barbares entouré de jolies femmes, c’est à la sortie d’un night-club…

 

B. LAVILLIERS : oui, nous on ne pouvait pas aller dans les night clubs parce qu’on travaillait de 10 heures du soir à 6 heures du matin, même le samedi et il y avait en effet la dérision de ce fils de patron qui faisait la bringue et qui ne risquait pas de reprendre la suite. J’ai voulu parler avec cette image de la menace de l’arrêt de la tradition, menace qui est toujours d’actualité. Le fils du patron n’en à rien à foutre de reprendre l’usine, il a déjà investit ailleurs. D’ailleurs, je dirais que tout est provisoire dans cette chanson. Même le sommeil a ici un côté provisoire. Ces mères dont je parle ignorent tout de la façon dont on vit en réalité : on va dormir quelques heures entre 7 et 11 heures du matin alors que les voisins écoutent Europe N°1 et ses pubs pour Carrefour à fond. A cette époque il y a trois ou quatre radios en tout et pour tout, les gens les écoutent à haut volume très tôt et comme les cloisons sont très minces, on dort dans un sommeil un peu étrange, un sommeil de cité. Y a pas vraiment moyen de dormir réellement ou alors c’est rare. On est finalement dans une espèce de vie parallèle.

 J’avais déjà écrit des choses dans ce style dans le même album –" la zone " par exemple- mais " les Barbares " est devenu un titre phare pour toute une génération de gens et peut être même pour d’autres après parce qu’elle parlait de l’univers des cités et de tout ce qui gravite autour. En fin de compte, si il y a des gros problèmes dans ces cités c’est parce qu’elles sont comme je l’ai écrit " exilées au large du business ", elles ne font pas partie de la ville, elles sont périphériques. Le centre ville convivial, social et culturel ainsi que tout ce qui est relié au monde des affaires en est très éloigné géographiquement. Donc au-delà du cœur urbain, se recréées ces fausses villes, ces " cités-dortoirs " où s’établit évidemment un business parallèle forcément délinquant… A l’époque on travaillait tous quand même et donc on était aussi bien dans la marge que dans la norme puisque qu’on était obligés d’aller à l’usine. On avait un pied de chaque côté… en tout cas, en général, en bas de la société, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.

 

Bien qu’elle ait été créée dans un contexte précis au milieu des années 70 cette chanson reste tout à fait actuelle, ce qui est absolument étonnant. Est-ce pour cela justement que tu as tenu à ouvrir ton spectacle avec elle, pour montrer que l’on peut la relier à des événements récents ?

 

B. LAVILLIERS : oui mais en même temps elle est historique parce que plus personne ne travaille dans… y a encore des gens dans les laminoirs mais imagine, c’est une autre histoire…

 

    - Interprétant 'Les barbares' lors de la tournée 'Solo' de 1991 -

Ca devient une métaphore maintenant.

 

B. LAVILLIERS : voila ! La chanson s’est décalée, elle est parti ailleurs. Donc c’est devenu un symbole et en même temps, c’est presque un film avec ces cuirs, les cars qui avalaient la ration de 6 heures du matin de ces mecs qui avaient passé toute la nuit avec les " mains brûlées de silicose et de gros rouge ", parce qu’il y avait des pochtrons, avec tout ce que cette ambiance implique… Il y avait aussi bien des anciens dans l’usine que des plus récents comme nous. Effectivement, à la fois c’est plus réel maintenant ; c’est devenu un peu comme les films des années cinquante sur le monde ouvrier ou les dialogues de Jacques Prévert. A l’instar des films de Verneuil d’Auguste Lebreton ou de Giovanni, " Les Barbares " n’ont plus rien à voir avec le monde d’aujourd’hui ! Ces grandes usines où il y avait dix mille mecs qui nourrissaient dix-mille familles, qui devenaient des villes… c’est un peu terminé.

 

Le terme des " barbares " évoque également une ambiance héroïc-fantasy, ces grandes usines, cette ambiance complètement noire, étrange, presque maléfique… C’est assez hallucinant je trouve.

 

B. LAVILLIERS : y a un côté kitsch peut être mais en même temps, le narrateur sent dans le refrain qu’il va plonger vers le mauvais côté de la rue et c’est pour cela qu’il demande à son amour virtuel " emmène-moi loin de la zone… ". Il ne risque pas de dire cela de toutes façons mais il le pense, il pense à un amour qui passerait l’océan… ça ressemble à ma vie, évidemment ! Il partirait pour fuir un amour ou en trouver un autre, en tout cas pour faire une coupure, vers ces " pays chagrin ", parce qu’il sait bien aussi qu’il va dans des pays qui ne sont ni faciles, ni dociles, il sait très bien qu’il n’en est rien ; en même temps, il part vers des lieux où le soleil apparaît et disparaît pratiquement aux même heures tous les jours, comme dans " les mains d’or " dans le dernier disque. En conclusion son rêve c’est d’aller voir le lever et le coucher du soleil.

 

Cet appel au soleil du refrain, c’est un peu la clé de la chanson qui se déroule pendant la nuit comme nous en avons déjà parlé…

 

B. LAVILLIERS : oui mais lorsqu’il rêve " de tropiques tropicaux, pleins d’eau à trente degrés… ", le personnage sait très bien que ce sont des images d’Epinal et j’en parle. Lui se dit " il faut faire un break, si je reste là, je suis mort. J’vais arrêter et me retrouver au placard à tous les coups et en plus, c’est pas si sûr que je grimpe les étages de la marge parce qu’ils vont vite m’emmerder avec cette hiérarchie à la con". Comme je l’ai déjà dit, c’est une chanson très provisoire et que j’ai voulu électrique à ce point là. La seconde version de 1981, celle que l’on joue actuellement est beaucoup plus puissante que la première (1976), je trouve qu’elle ouvre bien le spectacle parce qu’elle " scotche " un peu le public. Ceux qui l’aiment, sont contents de la ré-écouter et ceux qu’ils ne la connaissent pas vraiment la découvre en se disant " nom de dieu… ". En plus je suis très distant, je suis au fond de la scène et je ne descend vers le devant qu’à la dernière minute. On m’aperçoit simplement…

 

Et ces lumières ultra-violentes, c’est voulu comme un choc ?

 

B. LAVILLIERS : oui, c’est voulu comme un choc, comme une usine la nuit qui devient monstrueuse parce qu’on ne sait pas exactement qui travaille, qui fait quoi et pourquoi il le fait et quand tout cela va péter.

 

Donc cette ambiance métallique avec ces ombres et ces halos de lumières qui tournoient en tout sens symbolise l’usine…

 

B. LAVILLIERS : c’est travaillé comme une usine fantastique qui sortirait un peu de l’univers de Bilal (auteur et dessinateur de BD), à la fois antique et post-moderne, pourri et troisième millénaire. C’est un mélange et une ambiance à la " Blade Runner " (film de Ridley Scott – 1982), où le neuf est déjà vieux mais ça continue quand même à marcher. C’était un peu le cas de ces usines là. Les nouveaux laminoirs sont complètement clean, tout y est automatisé et les mecs sont là pour surveiller. A l’époque de la chanson il y avait encore énormément de choses qui se faisaient à la main, y avait de la sueur. Les fonderies, c’était à la fois très sensuel et très dangereux parce que la silice ça bouffe complètement les bronches et les ouvriers ont presque le même problème que les mineurs au niveau accident ou maladie du travail : ça brûle, c’est pas un univers pour les gamins. C’est pour cela qu’il y a aussi un côté viril dans cette chanson.

 

02 - 2002, 'Les Barbares' façon guerre des mondes... -

Et comment cette musique, qui est depuis longtemps un classique de ton répertoire mais qui est dotée de ce texte très percutant, a-t-elle été perçue à l’époque à la fois par les médias et par ton public, donc en 1976 ?

 

B. LAVILLIERS : Oui alors… de toutes façons en 1976 les radios ne passaient rien me concernant. Je pense honnêtement qu’une bonne partie du public préférait ‘Fensh Vallée’… alors que c’était un peu le même sujet ! C’est marrant d’ailleurs. Effectivement ‘Les Barbares’ s’est imposée progressivement. Je peux pas l’expliquer. Barclay avait fait presser un promo radio de la chanson et ils ont essayé de la faire diffuser sur les ondes mais n’ont essuyé que des refus. ‘Junkie’ dont le sujet est un peu spécial a eu droit au même sort alors que c’est un titre très marrant. A l’opposé, le texte ‘les Barbares’ ne lâche pas le public une seconde, c’est assez impressionnant.

Je compare souvent mes spectacles à des films. Il faut que les gens rentrent assez rapidement dans l’univers et puis après, y a toujours un moment où on peut calmer le rythme tout en gardant l’intensité. Même dans les films les plus violents on ne peut pas cogner sans arrêt.

 

La chanson, titre éponyme de ton quatrième album, symbolise aussi ta première expérience avec un vrai groupe de rock.

 

B. LAVILLIERS : Oui, c’est la première fois que j’ai réellement commencé à chercher un groupe. J’en avais pas, j’avais pas de fric ! Je voulais donc former un groupe qui soit capable de jouer également autre chose que du rock, sinon je me serais vite lassé. En tout cas cette envie était absolument indispensable avec les textes qui me venaient. Plus j’écrivais plus j’allais vers un style moins climatique, très éloigné des ballades, très direct… avec une atmosphère parce que ‘Les Barbares’ ça raconte une histoire mais c’est pas au premier degré du tout. Donc j’avais cette approche bien particulière et à travers cet album, j’ai commencé à trouver le son que je voulais et c’est dans le second disque de groupe (NB : 15ème round – 1977) que je l’ai vraiment eu, avec une formation solide qui me suivait partout. Mais c’était une ouverture, il n’y avait pas d’autres solutions.

 

Apparemment, les musiciens de l’album ‘Les barbares’ n’ont pas participé aux enregistrements suivants, je pense par exemple à Mino Cinelu (devenu par la suite percussionniste de Miles Davis, Weather report & Sting).

 

B. LAVILLIERS : oui mais Mino a travaillé avec moi sur scène aussi. On a fait des duos et ensuite un contre-bassiste nous a rejoint (Bob Guérin). Il jouait des percussions dans ce titre précis. J’avais déjà un bassiste mais il n’était pas très bon en studio si je me souviens bien, donc il avait été remplacé par un autre (Sauveur Mallia)… le batteur aussi d’ailleurs. Il y avait aussi un clavier de Nancy (Bruno Guéhin) qui jouait dans un groupe de rock nommé Atoll, au style assez planant, genre Pink Floyd, entre-guillemets. Le guitariste c’était le frère de Mino, Patrice Cinelu qui jouait plutôt du Rythm & Blues que du rock mais enfin, la première version de la chanson peut être considérée comme du Rythm & Blues aussi, pas uniquement du rock je crois… Voilà la formation que j’avais pour ce titre, on a pas fait beaucoup d’arrangements. C’était très intéressant même si ces musiciens ne m’ont pas suivi par la suite, parce que je n’avais pas encore les moyens de les garder. 

 

- Avec le percussioniste Mino Cinelu sur France Inter ("Le Pont Des Artistes") le 11-09-2002 - 

Peu après, j’ai trouvé l’équipe avec laquelle j’ai fait plusieurs albums. A partir de ce moment, suite à la sortie du disque, le public a commencé à s’y retrouver parce que j’écrivais auparavant des choses assez dures mais musicalement ça ne suivait pas… ma musique n’était pas assez définie. Dès que j’ai trouvé le son, la transition s’est effectué assez rapidement. J’ai bossé sans relâche pendant 1 an et demie, deux ans et en 1977 on était déjà assez solides. Je ne dis pas qu’on était très connus mais on remplissait bien au niveau des concerts. On était dans les festivals avec des groupes comme Magma dont certains musiciens ont d’ailleurs rejoint ma formation… c’était un moment intéressant parce que les musiciens se parlaient et s’écoutaient jouer. Magma c’étaient des fous furieux (ils avaient inventés un langage assez spécial) mais au niveau technique c’était ce qu’il y avait de plus fort, c’étaient de sacrées pointures.

 

Ce que faisait Magma, c’est un concept qui t’a intéressé lorsque tu l’as découvert ?

 

B. LAVILLIERS : Je trouvais cela un peu nazi musicalement, mais Christian Vander ne prenait que des mecs de haut niveau, c’était l’époque du jazz-rock quand même, pour resituer, c’était très technique et les mecs devaient jouer comme des boeufs. Les concerts de ce genre de groupe tournaient parfois à la démonstration technique, ce qui peut être assez épuisant sur le plan musical parce que c’est pas forcément génial d’aller tout le temps faire de la gymnastique ! Je pouvais écouter Magma une demi-heure mais après j’en pouvais plus.

Revenons sur ‘Les Barbares’, j’aurais voulu savoir pourquoi tu as éprouvé l’envie de la ré-enregistrer à peine cinq années plus tard (NB : pour l’album ‘Nuit d’amour’ 1981) ?

C’est venu de la scène ! On l’avait beaucoup joué et j’avais envie de faire de nouveaux arrangements, j’en avais marre de la première version. Donc on a créé quelque chose de plus " destroy ". Cette version, qui est donc celle que je joue aujourd’hui dans cette tournée, est quand même beaucoup plus étrange…

 

Avec des sons de synthés (de François Bréant) qui à l’époque étaient complètement nouveaux !

 

B. LAVILLIERS : oui, oui, on était parti dans ce genre de trip. On avait inventé cette version pour la tournée 1980 et puis on a décidé de l’enregistrer. C’est joué en dehors de l’harmonie (par exemple les solos de guitare), le sax est complètement atonal… on a pris volontairement cette direction parce que c’était intéressant… et en plus, cette nouvelle musique emmène le texte complètement ailleurs. La première version est moins " balèze " !

 

Au bout de 25 ans, as-tu toujours autant de plaisir à la jouer ? Comment a-t-elle évolué dans ton cœur et dans ton esprit ?

 

B. LAVILLIERS : Ben, il y avait longtemps que je ne l’avais pas chanté. J’attaquais il y a fort longtemps, en 1991 à l’Olympia, avec ça. Donc ça fait 10 ans qu’elle n’était plus au programme. Je l’ai casée à l’ouverture parce que je voulais enchaîner avec troisièmes couteaux, mais jouée live, plus avec des machines (c’est chiant).

 

 

 

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