STING, concert FIP (Maison de la Radio - Paris)

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Exactement une semaine après l'étape promotionnelle de Stewart Copeland à Paris, Sting était de passage à Paris pour donner un concert unique (et gratuit) dans le plus grand studio de la Maison de la Radio, ceci dans le cadre de la promo de son album 'Songs From The Labyrinth'.

Sting fut introduit par une animatrice de FIP qui dialogua avec lui pendant près d'un quart d'heure, l'interrogeant sur le cheminement qui l'avait conduit a enregistrer et jouer live la musique de John Dowland.

Le concert commença et je fut rapidement dérouté de voir le chanteur interpréter ces chansons vieilles de 400 années en compagnie d'un fort talentueux jouer de luth (Edin Karamazov). la scène était quelque peu surréaliste. Pour certaines chansons, ils se firent accompagner d'un choeur venu tout droit de Londres. Les voix mélangées de ce choeur et de celle de Sting formaient un ensemble vocal tout à fait convaincant. Pour résumer, je dirais que la performance de Sting fut intéressante, risquée mais parfois répétitive et un tant soit peu ennuyeuse tout de même. Je n'ai pas pour habitude d'avoir à me concentrer autant lorsque j'écoute de la musique, l'exercice fut donc ardu. Bien que Sting prétende que ces compositions s'apparentent à des chansons pop d'un age ancien, ce n'est pas une musique dans laquelle on peut se plonger sans initiation. quoiqu'il en soit, que l'on aime ou pas, il faut bien reconnaître que c'est probablement le projet le plus original et inattendu que Sting ait mené à bien depuis de nombreuses années.

 

 

A noter que la version au luth de 'Message In A Bottle' fut un moment éclairé de ce concert et personnellement une agréable surprise. Est-ce une réponse à ceux qui lui demandent de reformer The Police pour le trentième anniversaire? Une autre composition de Sting fut également interprétée au luth et à la voix : 'Fields Of Gold', dans une version plus proche de l'originale que pour le fameux tube de Police.

Je ne puis affirmer que les amateurs de musique classique furent convaincus par l'interprétation de Sting, mais, en revanche, je fus, en ce qui me concerne, impressionné par la conviction de Sting. Je ne dirais pas que j'ai été séduit, mais il faut reconnaître le travail accompli. On attend maintenant la suite, pourvu que Sting ne nous ponde pas un 'Sacred Love' numéro 2.

 

Pour l'anecdote, Henry Padovani était présent dans la salle (je ne dirais pas que ce fut une surprise), aux côtés de Pascal Bernardin, tourneur français de Sting depuis plus de 25 ans. Etait également présente l'actrice Charlotte Rampling, accompagnée de son fils, grand fan de l'artiste.

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Well, exactly one week after Stewart's promotion stop in Paris, Sting did a free show in the city to promote his 'Songs from The Labyrinth' album in the biggest studio of Radio France (located in a huge circle buiding).

Sting was introduced by a journalist from FIP radio station who talked with him for about 10 minutes about the process of recording and playing John Dowland music. It was so strange, even surrealist to see the singer perform those 400 years old songs in duet with this amazing luth player (Edin Karamazov). For some songs, they were joined by a choir from London. The mix of their voices and Sting's one was very convincing to my hears. The performance was interesting, very risky, but, I must admit, little boring sometimes,. I'm not used to concentrate so much when I listen to music, but it was an interesting exercise. Even if Sting pretends that those tunes are very similar to pop songs, it is not the kind of music one can get into that easely. Anyway, if ones like it or not, it is obviously the most original and unexpected thing that Sting has done for years.

I have to say that the luth version of 'Message In A Bottle' was very enjoyable. This was, of course, my prefering moment. This may be his answer to the ones who expect a Police reunion for the 30th anniversary! Sting also played 'Fields Of Gold', which was closer to its original version. 

I don't know weither Sthing convinced the classical music adepts with this show or not, but I was impressed by his conviction, though not really seduced with the project. Let's see what will come next. Not a 'Sacred Love 2' I hope.

 

It wasn't really a surprise to meet him here, but I had the pleasure to greet dear Henry Padovani. He was attending the show with Pascal Bernardin, Sting's french tour promoter for more than 25 years. Tha actress Charlotte Rampling was also in the audience, along with her son, which is a fan of the singer.

 

"Flow My Tears"

 

 

 

Rappel / Encore